Saint-Andéol-le-Château est une ancienne commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes (69700).
Le 1er janvier 2018, la commune fusionne avec Chassagny et Saint-Jean-de-Touslas pour donner la commune nouvelle de Beauvallon. Le village s’est construit autour d’un ancien bourg médiéval remarquablement bien conservé. Ses habitants sont les Andéolais et les Andéolaises, et ont comme sobriquet les Tchibes.
Au VIIe s’est installée une communauté religieuse de femmes appelée « Notre Dame
des Bois » à proximité d’une voie romaine. Mais la première mention écrite du village n’est datée que de 984. Jusqu’à la Révolution, Saint-Andéol était une seigneurie qui dépendait du chapitre de Saint Jean à Lyon. Des fortifications vont se construire pour
protéger le village à partir du XIIe ou XIIIe siècle sous ordre de Renaud de Forez.
Dès le XVIIe siècle apparaît une importante activité artisanale liée au textile et venant
en complément de la vigne et du commerce. Le déclin s’amorce après la révolution et
s’amplifie à la fin du XIXe siècle avec la crise du vignoble.
Pendant cette période, les emplois industriels de Givors ont permis le maintien du village. La famille SOUCHON-NEUVESEL, propriétaire d’une verrerie à Givors et à l’origine
du groupe BSN devenu par la suite DANONE, construit un château, « une maison de
campagne », sur la base des maisons anciennes. Ce château, aujourd’hui la Mairie,
comprend de nombreuses pièces au patrimoine exceptionnel notamment la montée
d’escalier mais aussi un grand parc.
Quelques monuments
La porte Barre de l’ancien village fortifié daterait, ainsi que les fortifications, du XIIe ou XIIIe siècle, mises en œuvre par Renaud DU FOREZ.
On accédait à l’intérieur du village par deux portes : la porte Barre à l’est et une autre porte à l’ouest qui a disparue. Des fossés renforçaient la défense du village, ils s’étendaient notamment sur la route de Mornant. Au Moyen-âge, il y avait de nombreux litiges entre les seigneurs du territoire. AU XIIe siècle, le seigneur de Riverie tente de prendre le village sans y
parvenir.
En 1878, Fleury Neuvesel à l’origine du groupe verrier BSN devenu Danone hérite
de son épouse d’une maison de village, nommée aujourd’hui “Le Clos Souchon”.
Le bâtiment reconstruit par la famille Souchon-Neuvesel s’appuie sur les maisons anciennes dont on voit encore les façades dans la rue Centrale. Ces maisons ont été achetées par la famille pour être transformées en maison de campagne. A partir de cette
première installation, Fleury et son gendre Eugène Souchon construisent la propriété
qui occupe le côté Sud du village.
Au Moyen-âge, l’église était située à l’intérieur des fortifications, attachée au « château ». Alors que le château était le centre administratif, l’église était le centre religieux, les deux forces politiques du Moyen-âge, ce qui marque l’emprise du chapitre de la cathédrale Saint Jean de Lyon qui jouissait de ces deux bénéfices.
L’église de Saint-Andéol-le-Château présente une originalité avec le clocher de style peu commun dans la région, il est couvert d’ardoise et se terminer par une girouette.
On distingue trois styles de construction à l’intérieur, et à l’extérieur de l’église :
• Le transept : la partie la plus ancienne, de style roman qui date du Xe et XIe siècle. Plusieurs éléments nous laissent penser que c’est la partie la plus ancienne
de l’église : les voûtes en plein cintre, les colonnes de style ionique, la coupole
circulaire soutenue par quatre trompes. Quelques poteries sont noyées dans la
construction, utilisées pour améliorer l’acoustique. On accède au clocher par un
escalier à vis en pierre construit en 1552 et rehaussé en 1890.
• Le chœur : de style gothique qui date du XVIe siècle avec ses arcs brisés et nervures d’ogives. On retrouve des impostes sculptés de têtes d’angelots. Cinq vitraux
du XIXe siècle apportent de la lumière dans l’église.
• La nef : partie reconstruite et agrandie au XIXe siècle. Divers matériaux sont utilisés : pierres locales, brutes, taillées, les joints et briques rouges. Six vitraux latéraux et un au-dessus de la porte amènent de la lumière dans l’édifice.
Avec plusieurs phases d’agrandissement, l’église actuelle ne se représente pas sous un
plan en croix latine contrairement à la première église. A l’intérieur de l’église, vous pouvez remarquer la croix des Pèlerins, qui marquait le chemin de Saint-Jacques de Compostelle au carrefour de Lévretière. Découverte couchée dans les broussailles par Robert
Lacombe, elle fut restaurée et installée dans l’église en 1985.
Le premier salon du livre de Saint-Andéol-Le-Château
J’ai eu l’immense honneur d’être conviée au salon du livre de Saint-Andéol-Le-Château qui se tenait le dimanche 14 mai 2023.
Ce fut une journée fabuleuse. Celle-ci avait débuté sous une pluie battante en début de matinée. Je vous avoue que ce n’est pas l’idéal pour une installation.😜Mais le ciel avait semblait-il compris que nous avions besoin du soleil pour profiter pleinement de l’événement. Ce dernier a donc fait son apparition, timidement, puis amplement l’après-midi. C’est donc dans un cadre magnifique que le salon s’est déroulé. Nous étions 26 auteurs à présenter nos ouvrages. Nous venions de divers horizons. La bonne humeur et les fous rires ont dominé toute la journée. de merveilleux moments de partage entre auteurs, mais aussi avec les organisatrices et les lecteurs. Nous étions dans une salle parée de grandes baies vitrées qui donnait sur un grand et splendide parc équipé d’un espace de jeux pour les enfants. Les visiteurs avaient loisir de mêler balade, sortie sportive au parc ou en famille, et découverte de lecture. Nous étions installés dans un cadre idyllique.
Je remercie chaleureusement les bénévoles de la bibliothèque de Saint-Andéol-Le-Château et Mireille Delaunay pour l’organisation et la gestion de ce salon du livre. Elles ont été aux petits soins, efficaces et d’une immense gentillesse. Elles ont été fantastiques. Elles étaient soucieuses que tout se déroule pour le mieux : et cela a été le cas. Les bénévoles avaient même préparé de savoureux gâteaux pour l’après-midi. Un immense merci pour leurs efforts. Un grand bravo à toutes!
J’ai revu des amis auteurs que j’apprécie : Renaud Martellino, Frédérique Chillet, Simon Valmyche, Geneviève Deliperi ; et fait de très belles rencontres : Catherine-Rose Barbieri, Anne (Les livres d’Anne), Lydia Plassais, Anne-France Rous, … Je ne peux malheureusement citer tout le monde et je m’en excuse. Ce salon restera un très beau souvenir, symbole de partage, de joie et de bienveillance.
Audrey Eden