Le village de Pouilly-Lès-Feurs

Pouilly-lès-Feurs est une commune française rurale, située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Bordé par la plaine du Forez à l’ouest, Pouilly-lès-Feurs s’adosse aux premières pentes des Montagnes du Matin. Autrefois appelé Poliacus, l’origine de notre village remonte à l’Antiquité.

Après une occupation par les Celtes, puis par les Romains, les moines de Cluny s’y installent à la fin du Xème et bâtissent l’église et le prieuré bénédictin. Pouilly se construit autour de ces édifices et se ceint de remparts protecteurs, dont il reste de beaux vestiges aujourd’hui.

Autre richesse du village, le pavillon, construit par les seigneurs de Pravieux au XVIème siècle. Actuellement peuplé par un millier d’habitants, les Pouillerots, Pouilly profite de sa situation géographique, à mi-chemin entre Saint-Etienne et Roanne, moitié en plaine et moitié sur la colline.

Fort de la richesse de son patrimoine historique, Pouilly est un village actif grâce au dynamisme de ses nombreuses associations.

Quelques monuments

Vous pouvez, à Pouilly-Lès-Feurs, visiter le prieuré, l’église, les fortifications, les chapelles et le pavillon de Pravieux.

La totalité des constructions du doyenné de Pouilly-lès-Feurs est ordonnée suivant
la même disposition que l’abbaye de Cluny autour d’une cour carrée avec au centre
le puits gallo-romain profond de dix sept mètres. Le prieuré a été construit, agrandi et remanié plusieurs fois au cours des siècles par les bénédictins. Ils y sont restés un peu plus de sept cent ans, de l’an mil à 1715, le déclin de l’ordre entraînant le rapatriement des moines à Cluny. Le prieuré a été modernisé et surélevé au XVème siècle, comme le montrent les fenêtres à meneaux encore intactes de la tour d’appui.

Dédiée à Saint Pierre, l’église de Pouilly-Lès-Feurs, classée monument historique
en 1911, a été bâtie sur l’emplacement d’une autre plus ancienne établie sous le
vocable de Saint Didier. La première pièce de l’édifice à été posée en 1048. C’est la pierre rouge à gauche de la petite porte latérale. L’achèvement du sanctuaire se situe dans la première moitié du XIIème siècle. La façade très sobre, ne manque pas d’élégance avec ses trois arcs de décharge, laissant deviner la section des voûtes. La partie haute et le fronton ont été modifiées ultérieurement, peut-être à la suite d’un incendie, on s’en rend compte par la différence des matériaux employés.

La Chapelle Saint-Benoît est située à 300 mètres de l’église, direction Civens. Elle date du XVIème siècle. Elle appartenait vraisemblablement aux moines de Pouilly. En effet, l’écusson en triangle, surmonté de la crosse abbatiale qui en orne le portique, représente les armoiries des bénédictins.

La Chapelle des Odiberts et L’oratoire Saint Marc sont aussi à découvrir.

Au XVIème siècle, les habitations sortirent des remparts. Les Sacconin firent
élever le château de Pravieux où existe encore la très belle porte sur laquelle se lit la devise : “ALORS… SERA” ; une tour, et à l’intérieur, une cheminée monumentale sur le manteau de laquelle sont gravées les alliances des familles.
Le pavillon étant propriété privée et habité, on ne peut le visiter.
Utilisant sans doute des artistes réunis pour construire le château de la Batie d’Urfé, les Sacconin firent bâtir devant leur demeure le pavillon de Pravieux, comportant au nord une élégante loggia d’un pur style renaissance italienne.

La fête du livre de Pouilly-Lès-Feurs

J’ai eu la chance de pouvoir participer à la fête du livre de Pouilly-Lès-Feurs. Être présente dans ce sublime prieuré fut un privilège pour moi. Malgré une blessure à la jambe, j’ai passé une belle journée. Le maire de Pouilly-Lès-Feurs, les collègues auteurs furent attentionnés. Ils m’ont spontanément aidée à transporter mes affaires. Je les remercie fortement pour leur aide précieuse, leur gentillesse. La solidarité est primordiale : j’ai été extrêmement touchée. J’ai même eu droit à un article dans le journal. Même s’il y a eu cafouillage concernant les informations écrites, je suis très reconnaissante envers le maire, Jean-Yves Duron, et le correspondant du journal Le Progrès, Jacky Toinon, d’avoir pris l’initiative et le temps de m’interroger. Merci infiniment.

https://www.leprogres.fr/culture-loisirs/2023/05/22/une-fete-du-livre-intimiste-mais-chaleureuse-avec-seize-auteurs

Je n’ai malheureusement pas pu, à cause de ma blessure, visiter les lieux comme il se doit. Mais je me rattraperai sans aucune hésitation, lors de ma prochaine visite à Pouilly-Lès-Feurs. 🙏🌹

Audrey Eden

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